À la reprise des débats, Jean-Pierre Cassely avait dit à la cour quel cauchemar vivait sa famille depuis seize ans: «Chaque procès est un réveil insupportable.»
«Quel parcours judiciaire, a renchéri Me Christophe Bass pour les parties civiles. Vu de leur côté, cela ressemble à de la maltraitance.»
À l’attention des jurés, il a expliqué que la décision rendue par la cour européenne des droits de l’homme, contre le verdict d’appel de Nice en 2010, ne concernait que l’absence de motivation de la condamnation. Elle n’était pas obligatoire à l’époque, et ne l’est que depuis janvier 2012.
«C’était une période charnière. Mais sur le fond, il n’y a pas d’élément nouveau dans cette affaire. Ce réexamen n’est pas une révision à la Patrick Dils.»