François MAZON intervient au Grenelle du Droit le 16 novembre 2018

8h30 : Plénière

Désir de droit : La filière juridique, valeur d’avenir

Animé par Stéphanie Fougou, Président de l’AFJE et Nicolas Guérin, Président du Cercle Monstesquieu

  • Marie-Aimée Peyron, Bâtonnier de Paris
  • Pierre Berlioz, Directeur de l’EFB
  • Thomas Andrieu, Directeur des Affaires civiles et du Sceau
  • Aurélien Hamelle, Directeur juridique groupe, Total,
  • Bertrand Savouré, Président de la Chambre des Notaires Paris – IDF
  • Yves Garagnon, CEO, Dilitrust

10h00 : Session d’atelier

Atelier 1 : Réinventer l’accès aux professions par l’égalité des chances et l’engagement sociétal

Animé par Philippe Coen, Directeur juridique, Membre du comité de déontologie de l’AFJE et Marie Hombrouck, Associée, Cabinet de recrutement, Atorus Executive

  • Marie Mercat-Bruns, Professeur de Droit privé, Sciences po
  • Delphine Gallin, Présidente de l’ACE
  • Yann Schneller, Avocat, Orrick
  • Hakima Keddache, Etudiante en Droit, Grande Ecole de Droit de Sceaux, LLM Tilburg University
  • Pauline Bourguignon, Notaire

Atelier 2 :  S’augmenter par la mobilité

Animé par Laure Lagon, Directrice juridique corporate, Veolia Water & Pierre Berlioz, Directeur de l’EFB

  • Antje Luke, Présidente du «Deutsche AnwaltVerein Frankreich » (Association des avocats allemands établis en France)
  • Sophie Clanchet, Présidente de Eurojuris, Avocate, Delattre Avocats – Metz
  • Elie Renard, Directeur adjoint, Ecole Nationale de la Magistrature
  • Frédéric BertoÏa, Etudiant, Ecole 42
  • François Mazon, Avocat BASS MAZON ASSOCIES
  • Sarah Leroy, Directrice juridique, Tereos

Atelier 3 : Apprendre et former pour accroître l’employabilité

Animé par Bruno Dondero, Professeur, Université Paris 1 et Alix de Noray, élève avocat EFB,

  • Véronique Magnier, Professeur, Université Paris Sud
  • Benjamin Jean, Président, Open Law
  • Aurélien Hamelle, Directeur juridique groupe, Total
  • Gabriel Mecarelli, Directeur juridique de la Chambre nationale des Huissiers de justice
  • Anne Sophie Le Lay, Secrétaire Générale Air France – KLM
  • Stéphane Baller, Avocat associé, EY

Atelier 4 :  Renforcer la filière juridique avec son socle commun 

Animé par Stéphanie Fougou, Présidente de l’AFJE et Kami Haeri, Avocat Associé, Quinn Emanuel, Urquhart & Sullivan

  • Michel Dobkine, Secrétaire général, Havas
  • Hélène Bourbouloux, Administrateur judiciaire
  • Iohann Le Frapper, Group General Counsel, Pierre Fabre
  • Joël Moret-Bailly, Professeur, Université Paris 2
  • David Levy, Avocat
  • Charlotte Fort, Chargée de mission, Administrateur judiciaire FHB
  • Georges Richelme, Président de la Conférence génerale des Juges consulaires de France

Ateliers 5 : Encourager l’innovation du juriste du 21e siècle 

Animé par Marc Mossé, Vice-président de l’AFJE & Amélie Brault, Directrice juridique, CA Technologies

  • Valérie-Laure Benabou, Professeure de droit privé à l’université d’Aix-Marseille
  • Christophe Roquilly, Doyen du corps professoral, directeur de LegalEdhec, EDHEC Business School
  • Cyril Murie, Directeur de l’innovation & stratégie, Chambre nationale des huissiers de justice
  • Mélik Boudemagh, Président & co-fondateur, Hercule
  • Clarisse Berrebi, Avocat, associée, BOLD

11h30 : Plénière de conclusion

Animé par Marc Mossé, Vice-Président de l’AFJE et Anne Sophie Le Lay, Secrétaire générale Air France – KLM

  • Jean Messinesi, Président du Tribunal de Commerce de Paris
  • Kami Haeri, Avocat associé, Quinn Emanuel, Urquhart & Sullivan
  • Alix de Noray, élève avocat EFB
  • Pierre Berlioz, Directeur EFB
  • Philippe Coen, directeur juridique, administrateur Afje

Edouard Philippe, Premier Ministre, nous fera l’honneur d’intervenir en clôture du Grenelle du Droit 2.

Challenges : « Un patron derrière le barreau »

Il y a dix ans, il parlait à des analystes financiers et à ses deux assistantes, dans son bureau au 35e étage d’une tour de la Défense. Maintenant,  » c’est quand je traverse une prison pour visiter un client que j’ai le plus conscience de mon changement de vie « . François Mazon, 58 ans, est depuis trois ans avocat pénaliste d’entreprise. Après un parcours rectiligne de dirigeant : Ecole centrale, Sciences-Po, un passage par IBM au Japon, directeur général de Capgemini France, puis de Steria. Etre avocat ? Cela l’a effleuré à 15 ans, mais la révélation est venue en 2001. Alors chez Capgemini, il est confronté pour la première fois à la justice pénale, étant suspecté de recel de favoritisme sur un marché public. L’affaire durera sept ans, et se finira par un non-lieu.  » Mais j’ai senti ce qu’était le risque de se retrouver privé de liberté « , raconte-t-il. Second déclencheur, à 50 ans, en 2009 :  » Le compte à rebours était lancé, je savais qu’il me fallait au moins quatre ans d’études pour passer le concours du barreau.  » Il s’inscrit à la faculté d’Aix-en-Provence, s’accroche, enquillant partiels et travaux dirigés. Et découvre le droit pénal des affaires.  » Cela combine le côté humain – défendre une personne menacée dans ses plus grandes libertés – et le droit des affaires, où j’ai trente ans de métier « . Et maintenant ? Celui qui se considère  » encore débutant  » s’est associé en janvier à ses deux ex-maîtres de stage marseillais, ouvrant un bureau à Paris.

Lire le Portrait François Mazon dans Challenges

La Provence « La défense de Patrick Salameh brouille les pistes »

« Ces douze heures de déposition, on les a vécues comme douze heures de réquisitoire », tacle, dans un sourire, Me Mazon, avant de poser sa première question tant attendue. « Pouvez-vous confirmer que vous racontez une histoire ? »« Ah ce n’est pas un conte de fée, ni une fiction. Cette histoire est basée sur des éléments objectifs d’enquête », rectifie l’analyste criminelle. « Vous dites que c’est construit à charge et à décharge… », poursuit l’avocat. « Tout à fait », confirme l’enquêtrice. « J’ai dû manquer la partie décharge alors… », ironise-t-il. « Écoutez, s’impatiente Laurence Salagnac, on a poursuivi tous les actes d’enquête. Mais j’ai dû condenser. Sinon, on était là encore deux jours ! »« Vous n’avez utilisé qu’un axe : Patrick Salameh, accuse Me Mazon. Je ne vais pas revenir sur toutes les inexactitudes. Ce serait trop long. Mais par exemple, quand vous dites : ‘Tous les voisins ont entendu des femmes crier.’ Vous êtes sûre ? » « C’est peut-être un excès de langage, reconnaît l’enquêtrice agacée. Mais un certain nombre, oui ! »

« C’est dommage, à force de charger la barque, elle va finir par couler », prévient-il, magnanime.

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